Le programme national nutrition santé a débuté en 2001. Il s'agit d'une action visant à améliorer la santé publique notamment à travers des campagnes de prévention concernant l'alimentation et l'activité physique. Depuis ses débuts, le PNNS a revu quelques fois ses recommandations en matière de nutrition grâce aux études scientifiques menées depuis de nombreuses années. Nous connaissons les 9 repères de consommation dont le fameux "manger 5 fruits et légumes par jour", mais que nous conseille le nouveau PNNS 2017 ?

Les objectifs du programme national nutrition santé

Les objectif du PNNS sont au nombre de quatre :

1. Réduire l’obésité et le surpoids dans la population
2. Augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges
3. Améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels, notamment chez les populations à risque
4. Réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles

Nouveau PNNS 2017

Nous connaissons les 9 repères de consommation du programme national nutrition santé 2011-2015 pour les adultes (il existe des déclinaisons pour chaque groupe de population). Certaines recommandations restent inchangées, d'autres ont évoluées.

Recommandations du PNNS 2011-2015 pour les adultes

1. Fruits & Légumes : au moins 5 par jour
2. Produits laitiers : 3 par jour
3. Féculents : à chaque repas, et selon l'appétit
4. Viande, poisson, œuf : 1 à 2 fois par jour
5. Matières grasses : à limiter
6. Produits sucrés : à limiter
7. Sel : à limiter
8. Eau : à volonté pendant et entre les repas
9. Activité Physique : Au moins 30 minutes, 5 jours par semaine ou plus

Le nouveau programme national nutrition santé 2017

L'ANSES* a publié en décembre 2016 (PDF) la révision des repères de consommation alimentaire. La consommation des fruits et légumes est toujours une priorité (en particulier pour les légumes). Sont aussi mises en avant les légumineuses, les céréales complètes ainsi que certaines huiles végétales (Colza, noix). En revanche, l'ANSES a tiré la sonnette d'alarme en ce qui concerne les viandes (hors volaille), la charcuterie et les boissons sucrées. L'agence insiste désormais aussi sur les contaminants présents dans notre alimentation et nous encourage donc à surveiller la provenance de nos aliments et à varier les sources d'approvisionnement.

*Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

Mais il y a encore du travail...

L'ANSES ne s'arrêtera pas là ! Lorsqu'elle publie ses repères de consommation, l'agence tient déjà compte des habitudes alimentaires de la population française afin de faciliter la mise en application de ses recommandations. Elle prévoit dans le futur de compléter son travail en y intégrant la fréquence des repas sur la journée ainsi qu'une dimension environnementale (pollution) et socio-économique (coût des aliments).